DES BATEAUX

Mais les Vikings ne réussirent pas à s'implanter sur le nouveau monde. De même que les colons installés au Groënland furent abandonnés par les leurs. Lors d'une expédition en 1920 des restes de corps datant de 1000 ans furent exhumés.

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Le débarquement en Normandie du 6 juin 1944 est bien dans tous les esprits comme le plus grand débarquement. Mais on oublie plus facilement que c'est aussi sur ce bras de mer qu'est la Manche que s'est produit un autre débarquement tout aussi gigantesque pour l'époque. Seulement ce fut dans l'autre sens ; Normandie vers Angleterre. Le 28 septembre 1066, guillaume, Duc de Normandie envahit l'Angleterre. C'est fort d'une armada de 400 gros bateaux et plus de 1000 petites embarcation que Guillaume envahit l'Angleterre.

Du moyen âge il nous est parvenu que de trop rares témoignages, presque pas d'épaves. Une en 1953 lors de l'assèchement du Zuiderzee en Belgique. Puis une épave relativement importante; une cogghe, dans le port de Brême (Allemagne) en 1962. En France dans l'Aber-Vrac'h en Bretagne, une épave d'un caboteur de 30m trouvée par un plongeur amateur en 1986.
Que ce soit dans le bassin méditerranéen ou ailleurs peu de restes mis à part les iconographies, mais ces dernières sont peu exploitables. Les artistes ont surtout dessiné avec leur imagination. Il nous est connu les noms des bateaux de l'époque mais il nous est difficile de nous les représenter. Deux types d'embarcation se différenciaient; les bateaux longs et les ronds

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Dans le type long on y trouve essentiellement les galères mais aussi des pamphylos, des ousakios, saities, destrières, galiotes... au sud. Des coquets, des crayers, des foussets, des vaissels... au nord. Le type rond est peu répandu au sud; nefs, caraques ou cogghes. Au nord; des eschiefs, des batels, des esnèques, des hokebots, hulks... La différence du nombre en fonction du type vient surtout de la physionomie de la mer où naviguent les bateaux.
Les galères seront utilisées surtout en Méditerranée. Par rapport à leurs devancières antiques, elles adopteront une voile dite latine triangulaire qui permet de mieux remonter au vent. Leur fragilité et leur hauteur limitée du franc bord n'étaient pas adaptés à une navigation dans les eaux froides et plus tumultueuses des mers nordiques. Malgré leur manœuvrabilité et leur vitesse, les galères furent de moins en moins adaptées aux combats navals et rapidement abandonnées.

C'est vers la fin du XIIIème début du XIVème qu'eut lieu de grandes révolutions dans la construction maritime. On vit apparaître des voiles avec des bandes pouvant être rabantées au moyen de garcettes afin de réduire le cas échéant la surface de voile. C'est aussi à cette époque que le gouvernail d'étambot fit son apparition. Jusqu'alors on dirigeait le navire à l'aide de deux grandes rames de chaque côté de la coque. La fixation d'un gouvernail à l'étambot facilité grandement la manœuvre et la solidité était accrue, il a aussi l'avantage d'être plus efficasse. Cette inovation commença dans les mers du Nord pour ensuite se généraliser.

Les bateaux pour des besoins guerriers se doteront à l'avant et à l'arrière de tour crénélées, qu'on appellera "château", terme qui subsiste toujours. De là des archers et arbalétriers tiraient sur les navires ennemis.